La Famille une Ecole de Sainteté, la Famille, une Ecole de Vie.
27 DÉCEMBRE 2020
La Sainte Famille — Année B
Fête
LECTUREs: GN 15;1-6; 21,1-3 or SIR 3,2-6, 12-14 ; PS 128,1-2. 3. 4-5 ; COL 3,12-21 or; HE 11,8, 11-12, 17-19 ; Lc 2,22-40.
Un proverbe de
Kiganda dit : « Une famille unie mange dans la même assiette. » Et un proverbe
traditionnel ajoute : « Une famille en bonne santé est un territoire sacré. »
Le Fils de Dieu,
pour devenir homme, choisit de naître dans la plus belle réalité humaine, la
famille. La famille est la cellule de la vie. La famille est la source de
l'amour. La famille est tout. Dans la scène de la Nativité, il est dit qu'après
que l’Ange ait quitté les bergers, ceux-ci allèrent en hâte pour s'assurer de
la grande nouvelle qui leur avait été apportée. Et qu'ont-ils trouvé, trois
personnes : Joseph, en tant que père (ou père adoptif), Marie, en tant que
mère, et Jésus, le nouveau-né. Cette précision est très pertinente et la plus
pertinente pour nous aujourd'hui. Nous lisons dans ce récit de la Nativité que
la famille est composée de mari, femme et enfants.
Dieu, devenant
homme, nous donne l'exemple étincelant de la famille parfaite, la Sainte
Famille de Nazareth où, malgré les difficultés, l'amour maintient les membres
en parfaite harmonie. De la liturgie d’aujourd’hui, nous lisons également que
les familles sont également composées de jeunes et de vieux.
Parlant de la
Sainte Famille, le Catéchisme de l'Église catholique dit : « La vie cachée de
Nazareth permet à tout homme de communier à Jésus par les voies les plus
quotidiennes de la vie : Nazareth est l’école où l’on commence à comprendre la
vie de Jésus : l’école de l’Évangile (...). Une leçon de silence d’abord. Que
naisse en nous l’estime du silence, cette admirable et indispensable condition
de l’esprit (...). Une leçon de vie familiale. Que Nazareth nous enseigne ce
qu’est la famille, sa communion d’amour, son austère et simple beauté, son
caractère sacré et inviolable (...). Une leçon de travail. Nazareth, ô maison
du "Fils du Charpentier ", c’est ici que nous voudrions comprendre et
célébrer la loi sévère et rédemptrice du labeur humain (...) » CEC. 533.
De cet extrait du
Catéchisme, ainsi que de la parole de Dieu d’aujourd’hui, plusieurs points de
réflexion nous sont proposés sur la réalité de la famille et la compréhension
que nos sociétés d’aujourd’hui ont d’elle.
En première
lecture, nous lisons les plaintes d'Abram à Dieu pour ne lui avoir donné aucun
enfant. Les larmes du vieil homme nous révèlent que la famille humaine n'est
pas entière sans la bénédiction de Dieu qui sont des enfants. De nombreuses
familles, malheureusement, certaines pour des raisons biologiques ou
naturelles, d'autres pour des mauvais choix (conséquences des avortements), sont
incapables de vivre la joie d'être parents. Dans le cas d'Abram qui pensait
qu'il mourra sans fils, le Seigneur lui fait une promesse solennelle : « Ne
crains pas, Abram ! Je suis un bouclier pour toi. Ta récompense sera très
grande... Regarde le ciel, et compte les étoiles, si tu le peux... Telle sera
ta descendance ! » Ces paroles de Dieu sont devenues le point de départ de
l'alliance avec Abram, et nous lisons que « Abram eut foi dans le Seigneur et
le Seigneur estima qu’il était juste. » La famille prend ici sa première
signification en tant qu'académie de la foi.
Le Livre de Sira,
la deuxième option de lecture, enseigne les obligations des enfants envers
leurs parents. Tout commence par l'honneur qui leur est dû. Car, « Le Seigneur
glorifie le père dans ses enfants, il renforce l’autorité de la mère sur ses
fils. » Pour les enfants, par conséquent, la voie de la sainteté est le
respect et l'obéissance aux parents. Et Sira ajoute : « Celui qui honore son
père obtient le pardon de ses péchés. »
La deuxième
lecture apporte une autre belle leçon sur la famille. La famille est décrite
par saint Paul comme une école où nous apprenons à se revêtir de « tendresse et
de compassion, de bonté, d’humilité, de douceur et de patience. Supportez-vous
les uns les autres, et pardonnez-vous mutuellement si vous avez des reproches à
vous faire… » La famille dans ce sens n'est pas seulement une cellule de
sainteté et d'amour, mais aussi la pépinière de toutes les grandes vertus.
L'enfant devient ce qu'il montre dans la société à partir de ce qu'il apprend
dans sa famille. Cette affirmation a pour conséquence directe que sans une
éducation familiale bien enracinée, les enfants deviennent une plaie sociale.
Malheureusement,
nous vivons dans un monde où la famille est devenue la réalité la plus
problématique. Non seulement nos législations tentent de trouver une nouvelle
définition de la cellule familiale. Ils essaient de dire que la famille n'est
plus constituée de l'union sacrée entre un mari et une femme, mais que la
famille peut être l'union de deux hommes, ou de deux femmes ou d'êtres humains
et d'animaux. Et en outre, ils prévoient l'adoption d'enfants pour ces cellules
vivantes irrégulières et inhabituelles. D'autre part, l'autre blessure qui tue
la famille est celle du divorce, avec sa conséquence de tant de familles
brisées. Du fait que nos familles sont brisées, les membres de la famille,
spécialement les enfants sont aussi brisés et nous aboutissons à une société
brisée et corrompue où les vices sont plus chers et désirables que les vertus.
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