Un Nouvel Avent Pour une Nouvelle Venue.
28 NOVEMBRE 2021
1er Dimanche de
l'Avent — Année C.
LECTURES : Jr 33, 14-16 ; Ps 24 (25), 4-5ab, 8-9,10.14; 1 Th 3, 12 – 4, 2 ; Lc 21, 25-28.34-36.
Un proverbe Traditionnel
dit : « Le bois renouvellera le feuillage qu'il perd. » Et un proverbe Anglais
ajoute : « Chaque jour est un nouveau départ. »
La Constitution Apostolique
Sacrosanctum Concilium du Concile Vatican II sur la Sainte Liturgie, dans son
article 102 déclare que l'Église « déploie tout le mystère du Christ pendant le
cycle de l’année, de l’Incarnation et la Nativité jusqu’à l’Ascension, jusqu’au
jour de la Pentecôte, et jusqu’à l’attente de la bienheureuse espérance et de
l’avènement du Seigneur. »
L'Avent, en ce
sens, est par excellence, un temps de préparation et d'attente. L'Avent est un
temps de grande espérance, la signification de la 1ère bougie de
l’Avent. Notre voyage de l'Avent est un double voyage. C'est d'abord un temps
de préparation pour revivre et se remémorer la première venue du Seigneur dans
notre humanité avec la solennité de Noël. Et puis, l'Avent, en second lieu, est
un temps où, en se rappelant la première venue du Seigneur, nous attendons et espérons
avec impatience sa seconde et glorieuse venue à la fin des temps, à la
Parousie. Pour cette deuxième raison, l'Avent est vécu chaque année comme le
temps d'une "Nouvelle Venue".
En tant que
personnes se préparant à cette aventure avec le Seigneur, notre première et
plus grande attitude est celle du repentir intérieur et d'une réorientation
radicale de vie. L'Avent est donc un temps de conversion, un moment de retour,
le cœur et l'esprit purifiés, vers Dieu. Chaque Avent sonne la fin du péché, un
détournement du mal et une résolution à marcher dans la droiture. Le Catéchisme
de l'Église Catholique, parlant de la repentance intérieure et d'une
réorientation radicale de toute la vie, dit : « En même temps, elle comporte le
désir et la résolution de changer de vie avec l’espérance de la miséricorde
divine et la confiance en l’aide de sa grâce. Cette conversion du cœur est
accompagnée d’une douleur et d’une tristesse salutaires que les Pères ont
appelées animi cruciatus (affliction de l’esprit), compunctio cordis
(repentir du cœur) (cf. Cc. Trente : DS 1677-1678 ; 1705 ; Catech. R. 2, 5, 4). »
CEC. 1431.
Dans la première
lecture d'aujourd'hui, premier dimanche de l'Avent, par l'intermédiaire du
prophète Jérémie, le Seigneur annonce la venue des jours, le lever d'une aube
nouvelle. Il promet qu'il suscitera pour son serviteur David un Germe de
justice qui visera le droit et apportera la sécurité, la justice et la paix
dans le pays.
Le Seigneur
Jésus, dans l'Évangile, promet quelque chose de semblable à ses disciples. Il
parle du temps de la rédemption et annonce les signes qui le prédisent. « Il y
aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles. Sur terre, les nations
seront affolées et désemparées par le fracas de la mer et des flots... » Mais
tous ces signes ne visent pas à effrayer les croyants et leur faire perdre
espoir à cause de l'imminence de la fin des temps, mais plutôt à les exhorter à
rester fermes, justes et à se convertir.
Le message de
l'Avent n'est pas un message effrayant. L'Avent n'est pas un temps de peur mais
plutôt de repentance et de conversion. Un temps pour se préparer à accueillir
celui qui vient. Parce que notre libération est proche, nous devons nous
débarrasser de toutes sortes de débauche et d'ivresse et des soucis de la vie
et de la mondanité. C'est le moment pour nous de rester éveillés, de prier en
tout temps, comme dit le Seigneur, pour avoir la force de survivre. Les
chrétiens sont des survivants de tout mal. Bien que nous soyons pécheurs, le
Seigneur nous offre toujours de nouvelles opportunités pour prendre une
décision et revenir vers lui.
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