Nuit Merveilleuse, Nuit Glorieuse.

30 Mars 2024.
Samedi Saint à la Veillée pascale dans la Nuit Sainte de Pâques – B.

Solennité de la Résurrection du Seigneur .

Lectures : Gn 1, 1 – 2, 2 ; Ps 103 (104), 1–2a,5–6, 10.12, 13–14ab, 24.35c) ; Gn 22, 1–18; 15 (16), 5.8, 9–10, 11 ;Ex 14, 15 – 15, 1a ; Ex 15, 1b, 2, 3-4, 5-6, 17-18 ; Is 54, 5-14 ;Ps 29 (30), 3-4, 5-6ab, 6cd.12, 13 ; Is 55, 1-11; Is 12, 2, 4bcd, 5-6; Ba 3,9-15.32 – 4, 4; Ps 18b (19), 8, 9, 10, 11; Ez 36, 16-17a.18-28; Ps 41 (42), 3,5efgh ; 42 (43), 3, 4 ; Rm 6, 3b-11 ; Ps 117 (118), 1.2, 16-17, 22-23; Mc16, 1-7. 

« Vous cherchez Jésus de Nazareth, le crucifié. Il a été élevé ; il n'est pas là." Marc 16,6

Un proverbe Roumain dit : « Quand la nuit est la plus sombre, l’aube est la plus proche. » Un proverbe Camerounais ajoute : « L’obscurité de la nuit ne peut pas arrêter la lumière du matin. »

C'est la nuit de veille pour le Seigneur (Ex 12,42). C'est le jour que fit le Seigneur, réjouissons-nous et soyons heureux. C'est une nuit qui vaut des milliers de nuits. Cette nuit même, le livre est ouvert, le plus grand de tous les mystères est écrit et lu. Christ, le Seigneur est ressuscité des morts, Alléluia ! Le Seigneur est passé de la mort à la vie.

Dans la solennelle proclamation, voici ce que nous chantons : « Exultez, qu’ils exultent, les armées du ciel, exultez, que les anges ministres de Dieu exultent, que la trompette du salut sonne à haute voix le triomphe de notre puissant Roi ! Réjouissez-vous, que la terre se réjouisse, tandis que la gloire l’inonde, embrasée de la lumière de son Roi éternel... »

Cette nuit, les trompettes sonnent. Le ciel se réjouit et la terre est heureuse, la vie a vaincu la mort. Une nouvelle lumière brille, annonçant une nouvelle aube, l’aube du salut. C’est la recréation divine de la nouvelle humanité. L'ancienne s’en est allée, détruite par le Seigneur mort sur la Croix. Une nouvelle création est née. « C'est la nuit dont il est écrit : La nuit sera aussi claire que le jour, la nuit est pour moi éblouissante et pleine d’allégresse. » Avec saint Paul, nous pouvons interroger notre commun et plus grand ennemi : « Ô mort, où est ton aiguillon ? O tombe, où est ta victoire ? » 1 Cor 15,55. Notre sœur la mort est vaincue à jamais. Elle n'a plus le pouvoir de régner sur nous. Le Christ est victorieux, Alléluia !

Avec la liturgie de la parole, nous parcourons le mystère le plus long et le plus beau, le mystère du salut. L’on peut lire que toute la création est orientée vers ce but. Dieu a créé l'homme à partir du néant. Il a tout créé par Sa Parole, et tout a vu le jour. Cependant, le péché est venu pervertir la belle création de Dieu, et avec le péché est venue la mort. Mais parce que Dieu n’a pas créé l’homme pour la mort, mais pour la vie, il a longtemps formé le projet de nous sauver. Des patriarches, des prophètes, des juges, des rois et de bien d’autres prophètes, il a écrit un mystère. Et ce mystère a trouvé sa plénitude en Christ, né à notre ressemblance, mort pour nos péchés et maintenant ressuscité pour notre salut.

Voici le jour pour nous de redécouvrir notre beauté et notre bonté intérieures. En Jésus, nous sommes recréés et transformés en des êtres nouveaux. Le grand défi est que nous ne retournions plus à notre vieille identité et à notre perversité.

Dans l'Évangile, la plus grande joie de la Résurrection, le mystère solennel est apporté à tous à travers le mandat aux femmes conduites par Marie Magdeleine.

Quelqu'un a fait une comédie selon laquelle la Résurrection était d'abord annoncée aux femmes pour qu'elle se propage sans secret et plus rapidement. Une plaisanterie car les femmes sont connues pour leur talent de commères. Comme Marie-Madeleine, devenons nous aussi les messagers de cette Bonne Nouvelle. Faisons-la circuler, plus loin et plus vite. Jésus est ressuscité, Alléluia ! Allons tous vers la Galilée de nos vies et là-bas, rencontrons-le.

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